L’espace sensoriel du cheval est différent de celui de l’homme. Bien que pourvu de cinq sens - vue, ouïe, toucher, odorat et goût - comme l’homme, sa sensibilité et sa perception sont différentes, ce qui peut expliquer certains comportements parfois surprenants.

Tout ce qui se passe autour de lui attire son attention, soit par simple curiosité, soit par intérêt, soit par inquiétude.

Les sens du cheval sont donc toujours en éveil, particularité biologique lui permettant de réagir au plus vite, conformément à son statut de proie.

 

La communication chez le cheval repose sur tous ses sens.

Il interagit avec son environnement en permanence, et les situations de communication avec ses congénères sont nombreuses.

Il codifie ses interactions à partir de messages corporels, de contacts tactiles, d’émissions sonores et d’analyse olfactives.

 

C’est sur ce mode de communication non verbale, s’exprimant essentiellement à travers les gestes, les postures, les mimiques, et plus généralement les mouvements corporels, que l’homme et le cheval établissent une relation.

 

Les réactions du cheval traduisent une situation en fonction de ce qu’il perçoit, et peuvent donc renseigner sur l’état émotionnel de la personne en relation avec lui.

 

Dans le cheminement de la relation d’aide, le cheval a une place et un rôle éclairant,  à condition de prêter attention à ce qu’il transmet.

Il est important de savoir décoder ses réactions mais également de savoir isoler celles liées à l’environnement.

 

C’est donc l’observation directe de l'entrée en contact de l'humain avec le cheval, et de leur dialogue corporel permanent qui nous renseigne sur la qualité de la relation qui se joue.

 

Considérer avec attention les éléments de la relation à autrui,

qui stimulent le développement de la personne, est un des rôles de l'équicien.

C'est aussi une particularité qui différencie l'équicie d'une activité sportive ou d'animation classique.